LA CANSERA DEL CAMINO

INFOS DE LA CANSERA




INFO DU 09-05-2013


Bonjour chers NON-Oubliés…

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Enfin, nous vous donnons signe de vie.

Non. Non, nous ne vous avons pas oubliés. Quelques-uns penseront : « Mais que font ces deux fous dans le pays de Galice ? » D’autres diront : « Nous ne savons rien de Fina et Daniel. » D’autres encore… « Enfin, ils nous envoient des photos. »

C’est vrai que cela fait très longtemps, on ne sait pas trop combien de temps, que nous ne vous avons pas envoyé de photos. Mais ne dit-on pas en France : « Tout arrive à qui sait attendre », et en Espagne : « Nunca es tarde si la dicha es buena » ? Le dernier hiver, nous n’avons rien fait dans la maison. Daniel travaillait en dehors et Fina enseignait à l’école de Sarria. Nous avions seulement les fins de semaine pour tenter de nous occuper de nous, de la maison, de Jaco et Béo, en pleine crise de jeunesse canine.

En mars de l’année passée, à la fin du contrat de travail de Daniel, nous avons commencé, par obligation, à rénover la cour de l’entrée. Nous avons fait une terrasse cimentée avec une barrière délimitant un espace réservé pour les chiots. Mais aussi, nous avons dû refaire tous les jardins et replanter ce qu’avaient détruit Jaco et Béo dans leurs moments de crise de « jeunesse canine solitaire en attente des bons soins de ses maîtres ».

Dans ce même temps, motivée par le départ du directeur de l’école, par les encouragements de ses collègues et par l’incertitude de l’approbation de la commission de rapprochement familial, Fina a préparé un projet de directeur et a proposé sa candidature audit poste.

Fina a commencé le 1er juillet dans son nouveau poste de directrice, c’est-à-dire « adieu » à ses vacances, parce que la tâche n’était pas grande, elle était incommensurablement

é n orm e.

Pendant ce temps, Daniel s’occupait du jardin, ce qui nous a donné une bonne récolte, surtout du poivre et de la tomate. L’été, très chaud et peu humide, a été très favorable pour ce type de cultures. Malheureusement, et par erreur de débutant, nous n’avons pas mangé de haricots verts. Nous apprenons pour les prochaines années. Encore une fois, nous avons fait des marmelades et confitures (oranges amères – sévillanes –, fraises et framboises, citrons, prunes rouges et jaunes, tomates vertes, figues et courgettes).  De plus, les terrasses du jardin, accolées à la maison, ont vu le jour avec des pierres données et récupérées d’une vieille maison. Dans le même temps, profitant de la pente du terrain, nous avons construit un réservoir pour recueillir les eaux de pluie afin d’arroser le jardin.  Avec autant d’occupations ou de préoccupations, il nous restait peu de temps pour profiter de notre quotidien, ne pouvant pas donner l’hospitalité à tous les pèlerins comme nous l’aurions voulu.

Cet hiver, nous avons commencé à rénover la cave et la future chambre située au-dessus. Le nettoyage et la restauration des vieilles poutres récupérées lors des travaux de la maison ont été fastidieux, mais maintenant elles ont rejoint leurs places et le sol en pin est posé, y compris toutes les coupes pour les ajustements. Quel changement !

Durant ce temps, et depuis le début, Fina n’arrête pas de passer plus de temps à l’école qu’à la maison, essayant de résoudre la tâche pharaonique qui l’attend chaque jour.  En même temps, nous avons découvert un peu plus la Galice.Ainsi, un jour, en nous promenant vers Ourense, croisant la Ribeira Sacra (zone viticole), les méandres du fleuve Miño nous offraient un spectacle de brumes nées de ces rives. Un autre jour, le 5 janvier, nous avons accueilli, à Sarria, les Rois mages avec leurs carrosses illuminés.

Nous avons aussi participé à la « boucherie du cochon ». Avec un demi-cochon, nous avons élaboré nos saucissons, chorizos, salaisons et autres viandes préparées. Cela a été des moments intenses de grand intérêt, en définitive une immersion dans la culture gastronomique traditionnelle galicienne.  Maintenant que la saison des neiges est terminée, nous pensons à la préparation des jardinets de l’entrée de la maison et à toutes les idées qui nous arrivent pour améliorer la « La Cansera ».

Pour terminer, nous voulons vous dire que nous disposons d’une meilleure connexion Internet, de fait nous avons créé une adresse sur Skype. Cela nous permet, via vidéoconférence et webcam, de vous parler et vous voir. Notre nom est « santiago.saintjacques ». De même, les photos de juillet 2012 peuvent se voir sans difficulté sur notre page Web : http://lacanseradelcamino.com/.

« La Cansera », cette année, compte revenir à sa vocation :

DONNER L’HOSPITALITÉ AUX PÈLERINS QUI LA NÉCESSITENT.




Une grande embrassade.




OOOH... LE TEMPSLE RETOUR




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Casa La Cansera - A Pena Nº10
27611 PARADELA ☏ +34 689 03 24 88

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