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LA CANSERA DEL CAMINO
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LA CANSERA DEL CAMINO
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JACO ET BEA
TA LIBERTÉ
Je rêvais de toi depuis des décennies, après t'avoir vu à la télévision t'amuser dans les hautes montagnes des Pyrénées.
Un jour, tu as frappé à la porte de la maison. Tes parents étaient les mêmes que dans mes rêves : je ne doutais plus de ton arrivée dans ma vie.
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Tu étais très blanc, comme un animal en peluche avec de grands poils doux. Tu as vite retrouvé ta volonté ancestrale d'évasion, ton besoin de courir librement dans les grands espaces.
Plusieurs fois, tu as contourné notre surveillance et, sans écouter nos appels répétés, tu es allé te promener dans les montagnes autour de notre maison. Tu revenais à la fin de ta promenade, fatigué mais heureux de ton escapade.
Aujourd'hui, encore une fois, tu as été captivé par ton sens de la liberté.
Je n'étais pas là, je ne pouvais pas t'appeler. Tu as choisi le chemin le plus difficile, mais tu as atteint la liberté totale et éternelle, hors de toute attache.
Je te souhaite une belle et interminable chevauchée et je tiens à te dire que ta présence ne s'effacera pas de mes rêves. Je tiens également à te remercier de m'avoir offert tous ces heureux moments de jeux et de complicité.
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Je veux te dire un secret :
comme tu étais magnifique en liberté dans les verts champs de ta montagne, courant avec tes poils dessinant des vagues, tes oreilles au rythme du galop de tes pas, ta queue dansant dans les airs. Tu ressemblais à un cheval au ralenti qui développait tous ses muscles, montrant ainsi ton grand bonheur.
Je ne voulais pas te le dire, j'avais peur que tu le prennes comme un "je suis d'accord".
Ton bonheur était aussi le mien.
Ta grandeur et ta beauté vont me manquer.
Bonne route mon Jaco.
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| Chapitre : 04 | Chapitre : 06 |
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Casa La Cansera - A Pena Nº10 |
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